« La biodiversité désigne la diversité des milieux naturels, la diversité des espèces et la diversité génétique ainsi que leurs interactions » (source : Office fédéral de l'environnement / OFEV).

Indispensable à la vie sur terre et à notre société, la diminution de la biodiversité entraine une perte des services écosystémiques (multiples avantages que la nature apporte à l'homme comme la régulation du climat et stockage de CO2, la pollinisation, la régulation des nuisibles, la protection des sol, la fertilité du sol, la structuration du sol, la qualité de l’eau…). La protection de l'environnement, enjeu majeur de la société, est un des piliers du développement durable. L'agriculture est aussi appelée à innover et évoluer pour répondre aux défis de demain.

Les agriculteurs, arboriculteurs, viticulteurs et maraîchers regroupés sous le terme « exploitants agricoles » sont ainsi des acteurs importants participant au maintien de la biodiversité. Dans le cadre de leurs activités, ils fournissent également un grand nombre de prestations, notamment en faveur de l'environnement et du paysage.

Les paiements directs sont un des éléments principaux de l'application de la politique agricole en Suisse. Ils permettent de rémunérer les exploitants agricoles pour le travail qu'ils effectuent. Les PER (prestations écologiques requises) constituent le programme de base obligatoire pour l’obtention desdits paiements. A cet égard, les exploitations agricoles doivent consacrer au moins 7 % (3.5 % pour les cultures spéciales comme la vigne ou l'arboriculture) de la surface de leurs exploitations aux surfaces de promotion de la biodiversité (SPB). Un assolement régulier, la protection du sol, un bilan de fumure équilibré et l'utilisation ciblée des produits phytosanitaires font aussi partie des exigences PER.