Les informations de la thématique « protection des cultures » sont coordonnées par le Service de l'agronomie (SAgr) de l'Office cantonal de l'agriculture et de la nature avec l'appui des différents partenaires publics et privés.
OFFICE CANTONAL DE L'AGRICULTURE ET DE LA NATURE (OCAN)
Chemin du Pont-du-Centenaire 109
1228 Plan-les-Ouates
Introduction
« (...) La protection des cultures contre les maladies, les organismes nuisibles ainsi que contre la concurrence des adventices joue un rôle primordial dans l’agriculture. Il existe différents moyens de protéger les plantes cultivées (…) ». (Source: OFAG, www.blw.admin.ch).
Sur la figure ci-dessous, on distingue quatre niveaux d'intervention, par ordre de priorité:
- les mesures préventives (rotation, variétés résistantes, pratiques culturales, etc.);
- les aides à la décision (Agrometeo, seuils de tolérance, piégeages);
- la lutte non chimique (lutte biotechnique et prédateurs naturels);
- la lutte chimique en dernier recours.
D'après différentes sources, les pertes des rendements associées aux ennemis des cultures (insectes, adventices et maladies) peuvent s'élever à :
- ±25 % avec l'application de produits phytosanitaires (qu'ils soient biologiques ou de synthèse).
- ±50 % sans l'application de produits phytosanitaires.
(Source : EPRS, 2019).
Le Plan de la Confédération et le Rapport cantonal ont pour objectif de réduire les risques liés à la lutte chimique.
Conception de la lutte intégrée (Source: DEFR 2016)
Un produit phytosanitaire est constitué de substances actives (naturelles ou de synthèse), employées pour protéger les plantes contre les ennemis des cultures (insectes, adventices ou maladies). Il est majoritairement utilisé en agriculture (grandes cultures, viticulture, cultures maraîchères, arboriculture et horticulture) mais également dans d'autres secteurs, comme les espaces verts, les jardins privés, l'entretien des voies ferrées et la construction.
En septembre 2017, la Confédération a élaboré un « Plan d'action visant à la réduction des risques et à l'utilisation durable des produits phytosanitaires ». En complément de ce Plan, en 2018, le canton et ses divers partenaires ont élaboré un « Rapport relatif à l'utilisation de produits phytosanitaires en agriculture à Genève ». Le Rapport est destiné principalement aux producteurs, vulgarisateurs et aux service de l'État. Ce dernier recense une cinquantaine de mesures adaptées au contexte genevois. L'objectif du Plan et du Rapport est de réduire de 50 % les risques liés à l'utilisation des produits phytosanitaires d'ici 2027.
En septembre 2018, le Plan et le Rapport ont fait l'objet d'un « Examen sommaire » par la Cour des comptes. La Cour a notamment relevé que la question d'une mise à disposition plus large de l'information relative aux contrôles effectués restait ouverte. La coordination entre les services de l'État et la mise en place d'un comité de pilotage du suivi des mesures du Rapport peut favoriser une synergie des différents acteurs. C'est pour répondre à cet objectif d'information que ces pages Internet ont été créées.
Il s'agit de concilier le dynamisme économique de l'agriculture suisse et genevoise, tout en prenant soin de la santé publique et de l'environnement. Les mesures de réduction des risques issus du Rapport prévoient des mesures à chaque niveau de la pyramide de la lutte biologique et intégrée. Pour réaliser ce plan d'action ambitieux, le Rapport cantonal repose sur les compétences de 19 organismes privés et publics.
Calendrier du Plan d'action fédéral et du Rapport PPh cantonal